Un bruissement léger, presque imperceptible, qui dans le silence, résonnait avec force. Je fermais les yeux, les ombres dansaient devant mes paupières. Comme paralysée, je demeurais étendue, immobile. Le chaos de mes pensées complétait parfaitement mon apparente tranquillité. J’étais seule. Au loin des rires d’enfants faisaient écho à la chute vaporeuse de la neige. Des familles, heureuses. Et moi seule dans cette pièce, seule dans mon cœur. Une main crispée sur ma poitrine, je tentais vainement de me préserver de la douleur du temps qui passe. Du temps qui tue. Je songeais aux choses dites, aux choses tues. A l’existence, au néant. Et surtout au fait que je voulais faire quelque chose de ma vie. Je voulais aider, donner, offrir. Créer, inventer. Animée des meilleures intentions, j’étais décidée à changer les choses. Moi, volontaire et décidée. Moi, immobile dans mes draps défaits. Puis un jour, je me suis levée. J’ai attrapé ma veste, mes bottes, et je suis sortie. Dehors, t...
" In such a future, indeed, or from its perspective, our own cultural tradition, the monuments of power societies... as well as the stories."